Le sommeil, bien que commun à tous les êtres humains, reste un mystère fascinant. Cette introduction vous plongera dans les mécanismes complexes qui régissent nos nuits, révélant ainsi les secrets de notre repos bien mérité.

Les différentes phases du sommeil

On distingue quatre phases du sommeil : l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Mais comment fonctionne le sommeil ?

L’endormissement

Si vous vous demandez comment fonctionne le sommeil, sachez que le cycle commence par l’endormissement. Ce stade dure en moyenne 5 minutes. Pendant l’endormissement, l’organisme commence à sécréter de la mélatonine pour aider l’individu à trouver le sommeil. Dans ce cas, les récepteurs sensoriels essaient de se déconnecter du monde.

Le sommeil léger

Le sommeil léger est la seconde phase naturelle du cycle de sommeil, une phase de somnolence. Dans un environnement bruyant, il est souvent difficile d’atteindre ce stade. La respiration ralentit et le corps se relaxe petit à petit. Tous les sens sont encore éveillés, voilà pourquoi un bruit, une odeur ou des mouvements brusques peuvent amener la personne à l’état d’éveil.

Le sommeil profond

L’individu perd petit à petit tout contact avec son environnement extérieur. Il entre alors dans le stade 3 : le sommeil profond. Le cerveau est en mode veille. À ce stade, la production d’hormones de croissance augmente, ce qui est un phénomène indispensable pour bien entretenir les muscles et les os. C’est également un passage obligé pour récupérer physiquement et mentalement. Le sommeil profond est d’ailleurs nécessaire pour améliorer la mémoire.

Le sommeil paradoxal

Cette étape du sommeil dure aux alentours de 30 minutes et est nécessaire pour la régénération du système nerveux. Pendant cette phase, il est possible de se souvenir de ce dont on a rêvé. Les personnes qui n’atteignent pas ce stade sont plus sujettes aux fatigues et aux sautes d’humeur.

Comment améliorer la qualité de son sommeil ?

Pour favoriser l’endormissement, il est conseillé de créer un environnement propice au sommeil. L’éclairage dans la chambre doit être apaisant. L’idéal, c’est d’opter pour une lumière douce et tamisée. Essayez aussi de préserver une température aux alentours de 18 °C dans la pièce et choisissez une literie de qualité adaptée au profil du dormeur.

Si vous n’avez pas sommeil, programmez une activité de détente. En tout cas, il est très important de dormir et de se réveiller à une heure régulière pour régulariser le rythme de votre horloge biologique.

Les activités physiques améliorent également la qualité du sommeil. Cependant, évitez les pratiques intensives qui peuvent provoquer l’effet inverse. S’il est interdit de stimuler l’organisme 3 heures avant le coucher, l’activité sexuelle est recommandée, car elle favorise la production d’endorphine.

Il faut aussi prendre soin de son alimentation. A priori, la nicotine et la caféine doivent être consommées avec modération. Ce sont des stimulants à bannir après 18 heures puisqu’ils risquent de causer un dérèglement des cycles de sommeil. C’est aussi le cas de l’alcool. Certes, cette boisson facilite l’endormissement. Quoiqu’il occasionne le plus souvent des réveils nocturnes réduisant ainsi la qualité du sommeil. Enfin, oubliez les repas copieux avant le coucher.

Mangez deux heures avant d’aller au lit et buvez avec modération pour passer une nuit réparatrice. Si vous avez du mal à vous endormir ou que vous êtes sujet à des réveils nocturnes, il est plus judicieux d’en faire part à votre médecin. Il peut vous expliquer en détail comment fonctionne le sommeil. Après avoir posé un diagnostic, ce dernier vous prescrira des somnifères ou des solutions naturelles pour passer ce cap.

Bon à savoir : Les exercices de relaxation et certaines pratiques de la médecine douce sont également très efficaces pour améliorer la qualité du sommeil.