Fréquentes ou rares, les crises du somnambulisme sont souvent difficiles à appréhender. Le phénomène touche aussi bien les enfants que les adultes. Trouble du sommeil familier à bon nombre de foyers, les contours du somnambulisme sont encore mal compris aujourd’hui par les scientifiques. Quelles en sont les causes et les conséquences ? Est-il possible de le soigner ?

Le somnambulisme : c’est quoi ?

Le somnambulísme est un état particulier entre l’éveil et le sommeil, qui se caractérise par des comportements moteurs accomplis de façon inconsciente.

Ces activités motrices du somnambule coïncident avec différentes ondes émises par son cerveau. En clair, le dormeur exerce des mouvements et accomplit des gestes, dont il n’en a pas conscience lui-même.

Ce phénomène qui n’est ni du sommeil, ni de l’éveil, n’est pas facile à supporter au quotidien, ni pour ceux qui en souffrent, ni pour leur entourage. Il ne s’agit pas d’une maladie en tant que telle, mais plutôt d’une pathologie du sommeil d’origine neurologique.

Le somnambulísme est en général un comportement non-dangereux. Les sujets se limitent habituellement à des déambulations dans leur chambre ou à l’intérieur de la maison. Mais des accidents graves peuvent subvenir à l’occasion (chocs, chutes, brûlures, etc.).

Comment se manifeste un épisode de somnambulísme ?

La médecine a encore du chemin à faire pour déterminer avec précision les causes des déambulations nocturnes dont sont sujets les somnambules.

Un nombre incalculable d’études ont été menées sur le sujet, et plusieurs orientent les chercheurs sur la piste des prédispositions génétiques. Aujourd’hui, près de 80 % des somnambules présentent des antécédents familiaux du somnambulísme ou de troubles nocturnes. D’autres recherches indiquent que le stress, l’anxiété, l’alcool, le manque de sommeil, et certains états de psychose peuvent conduire à des épisodes de somnambulísme.

Enfin les situations qui fragmentent le déroulement normal du sommeil peuvent aussi favoriser les cas de déambulations chez les sujets prédisposés. Réveiller par exemple une personne qui est en phase de sommeil profond, peut déclencher un comportement confusionnel, proche du somnambulísme.

Quelles sont les causes du somnambulísme ?

La médecine a encore du chemin à faire pour déterminer avec précision les causes des déambulations nocturnes dont sont sujets les somnambules.

Un nombre incalculable d’études ont été menées sur le sujet, et plusieurs orientent les chercheurs sur la piste des prédispositions génétiques. Aujourd’hui, près de 80 % des somnambules présentent des antécédents familiaux du somnambulísme ou de troubles nocturnes. D’autres recherches indiquent que le stress, l’anxiété, l’alcool, le manque de sommeil, et certains états de psychose peuvent conduire à des épisodes de somnambulísme.

Enfin les situations qui fragmentent le déroulement normal du sommeil peuvent aussi favoriser les cas de déambulations chez les sujets prédisposés. Réveiller par exemple une personne qui est en phase de sommeil profond, peut déclencher un comportement confusionnel, proche du somnambulísme.

Quelles solutions au phénomène du somnambulísme ?

Avant tout, il urge de sécuriser l’espace de vie de la personne somnambule. Veillez donc à éviter les lits superposés, à ranger les objets dangereux, verrouiller les fenêtres, fermer les portes principales de l’habitation, etc.

Ces précautions peuvent suffire si la personne souffre des symptômes de façon occasionnelle.

Par ailleurs, il n’est pas conseillé de réveiller un somnambule, sauf s’il est en danger. La personne pourrait se réveiller confuse et désorientée, et devenir violent à l’occasion ou prendre la fuite. Les somnambules sont assez dociles. Plutôt que de les réveiller, il vaut mieux les raccompagner doucement, d’un geste amical, jusqu’à leur lit.

Ensuite, il va falloir agir sur les facteurs qui favorisent un endormissement calme et paisible. On recommande à cet effet aux somnambules, un temps suffisant de sommeil, des couchers et des réveils aux heures régulières. Il est aussi possible de soumettre les enfants somnambules à des réveils programmés, 15 à 20 minutes avant les moments de déambulations. L’hypnose et certaines solutions de médecine douce peuvent aussi venir à bout du somnambulísme.

En dernier lieu, si les épisodes de déambulations sont fréquents et dangereux pour la personne, des médicaments peuvent être prescrits par un médecin. Des tranquillisants ou des antidépresseurs pour changer la structure du sommeil et diminuer le temps de sommeil profond. Ces traitements sont à titre particulier, et prescrits sur une durée limitée.